Un simple regard peut changer notre quotidien.
Dans notre monde moderne épris d’une sophistication effrénée, il est bon de rappeler combien un regard nouveau sur des choses simples et quotidiennes peut provoquer un changement considérable.
L’histoire des sciences abonde d’exemples en ce sens. Au 18ème siècle, la légende décrit le jeune Newton, rêvassant -ou méditant- à l’ombre des pommiers, et prenant conscience de la « gravitation » dans la chute banale d’une pomme mûre… Il intégrera cette idée majeure dans son Traité de mécanique, et peu de temps après, la face de la planète en sera bouleversée, jusqu’à aujourd’hui où de nombreux satellites gouvernent les communications terrestres depuis l’espace.
Un autre exemple plus près de nous, au début du 20ème siècle, en sciences humaines : c’est le Dr Freud. Il s’est adonné au plaisir naturel de tout père, admirant l’éveil de sa progéniture d’un œil attendri. Dans le souffle d’une observation originale, il formulera sa célèbre théorie, la psyché-analyse. Un regard qui bouleversera la société toute entière, dans ses pratiques et habitudes.
Notons que dans le monde scientifique de l’époque, il n’était pas rare que l’ouverture à des cultures millénaires féconde la pensée et permette l’avancée. Ainsi le physicien Niels Bohr, en voyage en Extrême-Orient, s’inspira du concept de « complémentarité » propre à la philosophie du Tao, pour l’introduire dans la physique quantique et ouvrir de nouvelles perspectives.
Peut-être apprendrons-nous un jour que le fondateur de la psychanalyse -et son disciple Jung- s’étaient également inspiré des éléments de la psychologie indienne, pour décrire le moi, le surmoi, le ça, l’ego, la libido, l’inconscient collectif ?
Quel peut être le « regard » dont l’originalité pourrait susciter un renouveau comparable aujourd’hui ?
Il en est un datant de 10.000 ans : c’est la science du Yoga. La lumière d’une Connaissance accomplie, capable de nous apporter de nouvelles clés intérieures, concernant notre psychologie, notre fonctionnement, notre aspiration au bonheur. Même si la majeure partie de l’Inde ne l’applique plus, prise dans le mouvement d’imitation du “progrès à l’occidentale”, son patrimoine reste d’une richesse insoupçonnée au service de l’humanité.
Lorsque l’énergie masculine, qui gouverne encore le monde, aura épuisé sa quête tournée vers l’extérieur des choses et la domination systématique, ne voyant guère plus loin que le résultat immédiat, alors l’énergie féminine prendra sa place, dans l’Equilibre, et induira sa sensibilité à écouter l’autre, sa pertinence à découvrir l’intérieur, restaurant ses valeurs tournées vers le partage et la vie.
La science universelle du Yoga l’affirme sereinement : la conscience intérieure est un trésor fantastique à la disposition de l’humanité.